[FRENCH] Boomerang ayant hérité d’un officier de surveillance un peu trop voyant (un super-héros), il ne peut plus diriger les nouveaux Sinister Six. Dommage car il avait tout préparé pour un nouveau crime parfait (au moins en théorie). Et les tribulations de la tête de Silvermane sont à ne manquer sous aucun prétexte ! 2v2v38
Dessin de Steve Lieber
Parution aux USA le mercredi 4 septembre 2013
Série lancée lors du Spider-Month, Superior Foes of Spider-Man a tout pour qu’une fois é le premier numéro un paquet de lecteurs s’en détournent, attirés par les sirènes des multiples crossovers du moment. Des têtes d’affiches qui n’en sont pas, des auteurs qui sont rarement classés dans le top ten… De quoi avoir un effet « bande ante » et er rapidement à autre chose. Seulement, voilà… si vous faîtes ça, si vous avez déjà quitté les rangs ou si, même, vous n’avez pas donné sa chance à la série… Vous ez totalement à côté d’une série qui lorgne quelque part entre l’esprit de Shane Black’s Kiss Kiss Bang Bang et des premiers Thunderbolts de Kurt Busiek et Mark Bagley. Vous râlez que Spider-Man et Wolverine sont dans tous les titres Marvel ? Et bien voilà l’occasion de prouver que vous êtes là quand on vous propose autre chose. Nick Spencer (génial responsables de Thunder Agents que le public a pourtant totalement zappé) frappe ici très fort avec cette histoire de perdants qui tentent de survivre à la frange de l’univers Marvel. Que font Boomerang, le Shocker, Speed Demon ou d’autres quand les héros ne sont pas là pour leur empoisonner la vie ? Ils perdent quand même, mais de façon totalement cinématographique, un peu à la manière d’un Snatch (et pour parfaire le tout il y a même une grosse allusion à Fight Club dans ce numéro).
Superior Foes of Spider-Man a aussi des points communs avec la narration du Hawkeye de Matt Fraction, des allers et retours dans le temps, dans le monologue interne du personnage principal et l’aspect graphique de ce qu’il raconte. Cette fois, le plan ultime implique de mettre la main sur la tête mythique de Silvermane, gangster cyborg pourtant disparu depuis des années. Sur fond d’embrouilles et d’explications (volontairement) pas claires du tout, Spencer et Lieber vous entraînent dans des scènes totalement délirantes où on ne sait plus très bien ce qui est vrai ou ce qui tient de l’exagération de Boomerang. Alors, oui, dans le marché actuel, je ne parierais pas sur le fait que les Superior Foes of Spider-Man seront toujours là dans 100 ou même 50 épisodes. Mais voilà quelque chose à l’humour furieux. Si vous le laissez er en vous disant que ce n’est pas pour vous parce qu’il n’y a pas de personnages connus, ben c’est bien simple… Vous ne méritez qu’une collection pleine de Wolverine et de Spider-Man dans les Avengers. Vous l’aurez bien cherché !
[Xavier Fournier]
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